extraits de la Nde d'Alexander Eben(...) Quelque chose était apparu dans l'obscurité. Tournant lentement, cela irradiait
de fins filaments d'une lumière blanche et dorée, et peu à peu l'obscurité autour de
moi a commencé à se fendre et se disperser. Alors, j'ai entendu un autre son :
un son
vivant, comme la pièce de musique la plus riche, la plus complexe, la plus belle qu'on
ait jamais entendue. Gagnant en intensité alors que la pure lumière blanche descendait,
il s'est surimposé au battement mécanique et monotone qui, depuis des éons semblait-il,
avait été mon unique compagnie jusqu'alors.
La lumière s'est approchée encore et encore, tournoyant sur elle-même et générant ces
filaments de pure lumière blanche, dont je voyais à présent qu'ils étaient teintés, ici
et là,
de pointes d'or. Puis, au centre même de cette lumière, une autre chose est apparue.
J'ai concentré toute mon attention, essayant de comprendre de quoi il s'agissait.
Une ouverture. Je n'étais plus du tout en train de regarder la lumière qui tournoyait
doucement, je regardais à travers elle.
Au moment même où j'ai compris cela, j'ai commencé à m'élever. Rapidement. J'ai entendu
un souffle, et en un flash je suis passé par cette ouverture et je me suis retrouvé dans
un monde entièrement nouveau. Le monde le plus étrange et le plus beau que je n'avais
jamais vu.
Eben AlexanderBrillant, vibrant, extatique, stupéfiant... Je pourrais aligner les adjectifs les uns après
les autres pour décrire ce à quoi ce monde ressemblait et ce qu'on y éprouvait, mais aucun
n'y parviendrait. J'avais l'impression que je venais de naître. Je n'étais pas re-né ou
né de nouveau. Seulement... né.
Au-dessous de moi se trouvait
un paysage de campagne. C'était vert, luxuriant et terrestre.
C'était la terre... mais en même temps ce n'était pas elle. Comme lorsque vos parents
vous ramènent à un endroit où vous avez vécu plusieurs années quand vous étiez enfant.
Vous ne reconnaissez pas l'endroit. Ou, en tout cas, vous pensez ne pas le reconnaître.
Mais en regardant autour de vous, quelque chose vous attire et vous comprenez qu’une
part de vous-même – une part très profonde – se souvient en effet de cet endroit et se
réjouit de s'y retrouver.
Je volais, je passais au-dessus des arbres et des champs, des ruisseaux et des chutes
d'eau, et ici et là, des groupes de personnes. Il y avait aussi des enfants qui riaient et
jouaient. Ces gens chantaient et dansaient en cercles, et parfois je voyais un chien
qui courait et sautait parmi eux, tout aussi joyeux. Ils portaient des vêtements simples
mais magnifiques, et il me semblait que les couleurs de ces vêtements contenaient le
même type de chaleur vivante que les arbres et
les fleurs qui prospéraient et
s'épanouissaient dans la campagne autour d'eux.
Un monde de rêve incroyable et merveilleux... Sauf que ce n'était pas un rêve. Bien que
je ne savais pas où j'étais ni même ce que j'étais, j'étais absolument sûr d'une chose :
cet endroit dans lequel je me trouvais tout à coup était totalement réel.
source http://www.clesdevie.com/article-la-preuve-du-paradis-experience-de-nde-du-dr-eben-120137556.htmlFlora pour GdG